UN PROJET UNIQUE, TROIS DIMENSIONS COMPLÉMENTAIRES : PASTORALE – PÉDAGOGIQUE – ÉDUCATIVE
Le Groupe Scolaire Saint Jacques de Compostelle est un Établissement Catholique d’Enseignement. Il adhère pleinement aux projets de l’enseignement catholique.
Le Groupe Scolaire Saint Jacques de Compostelle est un Établissement Catholique d’Enseignement. Il adhère pleinement aux projets de l’enseignement catholique.
Sa vocation est de réunir dans le même acte :
Saint Jacques de Compostelle veut être :
Les professeurs du collège ont vis-à-vis des élèves et de leur famille, deux missions essentielles, menées dans la cohérence du projet commun à tout le groupe scolaire :
Chaque enseignant se donne ainsi les moyens d’accroître les chances de réussite de chaque élève et s’engage à l’accueillir et à l’accompagner, dans sa complexité et sa singularité (handicap, autisme, haut potentiel, troubles des apprentissage, besoins éducatifs particuliers). Cette approche personnalisée s’appuie sur la différenciation des apprentissages et une organisation de l’enseignement en interdisciplinarité qui permet à chacun de se développer et de construire sereinement son avenir.
La pédagogie au collège est pensée et construite en lien étroit avec celle de l’école élémentaire afin d’assurer stabilité et continuité au élèves scolarisés en cycle 3 (niveaux CM1, CM2 & 6ème).
L’éducation dispensée au collège ne se résume pas aux seules études ; de nombreux projets et dispositifs épanouissants sont proposés aux élèves : journée de cohésion des élèves de 6ème, expérience de vie en communauté en internat, apprentissage des langues dans un cadre européen, stages en entreprise et mini-stages de découverte en établissement de formation, ateliers culturels, artistiques et sportifs, programme de sensibilisation et de prévention (sécurité routière, écologie et environnement, solidarité, éducation relationnelle et affective, conduites à risque, etc.), foyer socio-éducatif, expérience de délégué citoyen et éco-délégué, etc.
La réalisation de ce projet implique :
Le code de vie commune est le document de référence pour l’action éducative. Il permet la régulation de la vie du collège et des relations entre ses différents acteurs. Pour atteindre cet objectif, il détermine :
Il permet à chaque adulte de légitime son autorité, en privilégiant la responsabilité et l’engagement de chacun. Il est élaboré en conformité avec les textes juridiques supérieurs tels que les textes internationaux ratifiés par la France et les dispositions constitutionnelles, législatives et réglementaires en vigueur.
Il s’inspire également des valeurs et des principes communs au Code de l’Éducation tels que :
Dans un établissement d’enseignement catholique, le projet éducatif et pédagogique est mené à la lumière de l’Évangile : le volet Pastoral de ce projet n’est pas un domaine d’activité isolé dans l’institution. Il recouvre au contraire tous les champs de la vie du Groupe Scolaire. À ce titre, chacun selon son statut et ses fonctions propres, élève ou adulte, croyant et pratiquant ou non, est appelé à participer à sa concrétisation dans le quotidien de l’établissement. Il se décline en cinq dimensions.
Il guide et accompagne chaque personne dans son développement intégral (intérieur, social, intellectuel…). En effet, dans l’école catholique, la formation des personnes est dite « intégrale » au sens où elle ne doit pas séparer arbitrairement ce qui relève du savoir, de la morale et de la religion. L’éducation et l’instruction veillent en ce sens à orienter de manière cohérente l’élève en direction du bien moral, social et spirituel auquel il est appelé par nature. On ne peut, en ce sens, faire de « séparation entre le temps d’apprentissage et les temps d’éducation, entre les temps de la connaissance et les temps de la sagesse» – ce qui suppose de considérer chacun « dans son unité et sa totalité, (…) corps et âme, cœur et conscience, pensée et volonté », et non de manière scindée. Bref, « l’école catholique (…) est un lieu de formation intégrale à travers la relation interpersonnelle », y compris dans le cadre de la transmission du savoir. Il est indéniable que tout apprentissage serein et fécond suppose un climat de confiance et de bienveillance.
Il rend vivante et concrète la fraternité dans l’établissement. Il s’inscrit dans l’institution, en cohérence avec le projet éducatif et le projet pédagogique, et non en-dehors, pour que la vie de l’établissement reste au contact de l’Évangile, dans toutes ses activités et initiatives. C’est au sein même de la communauté que la vie et l’enseignement du Christ doivent être donnés et reçus, de manière explicite ou implicite. La visite ou l’intervention de personnes consacrées (prêtres, religieuses, religieux) doit, dans cette perspective, être perçue comme une chance, une occasion d’échanges, d’enrichissement humain et spirituel. « Quiconque reçoit celui que j’envoie me reçoit aussi ; et quiconque me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé » (Jn 13, 20).
Il consiste toujours dans le partage et la transmission de la vérité, par et pour des actions de qualité sur le chemin de l’Évangile. La formation dont il est ici question n’est pas seulement celle des élèves, mais de tous les acteurs de l’école : par l’action commune, chacun communique aux autres, et reçoit des autres, des valeurs et des connaissances ; chacun participe ainsi à l’édification mutuelle de la communauté et à la réalisation personnelle de ses membres. On peut alors affirmer que tous les membres de la communauté, quels que soient leurs fonctions et statuts, sont « sujets du processus éducatif ». Aussi, la transmission désintéressée de la vérité participe, même dans le cadre de l’enseignement profane, à l’œuvre évangélisatrice.
Il a pour souci la rencontre de chacun, quels que soient son rythme et ses aspirations, avec le Christ, par le biais d’actions au service de tous. Cela suppose une grande attention aux personnes et à ce qu’elles portent en elles. Rappelons-le : au-delà des contrariétés et des déceptions, la mission pastorale de l’école catholique suppose que soit d’abord et toujours porté sur chaque personne – en raison de sa dignité, de sa vocation au bien et de ses capacités propres – « un regard d’espérance », comme le Christ lui-même en a donné l’exemple. « Si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui » (Mt 5, 41).
En tant que tel, considérant la liberté personnelle comme un bien sacré, il ne peut être imposé aux personnes sans discernement ni ajustement, mais n’en doit pas moins demeurer, comme l’enseignement du Christ lui-même, une proposition constante. Dans une école catholique, le Christ reste en effet le premier exemple à suivre en matière de pédagogie, par sa bienveillante sollicitude (« Que veux-tu que je fasse pour toi ? » [Marc 10,51] ; « Viens… » [Luc 18,22]), sa confiance (« Va… » [Jean 20, 17]), sa promesse d’accompagnement sans cesse renouvelée (« Je serai avec vous… » [Matthieu 28,20]). Le Christ se propose toujours et ne s’impose jamais de manière arbitraire. « Venez et vous verrez » (Jn 1,39).